
Je pense ne pas me tromper en disant que la plupart des gens vivent l’angoisse à l’idée d’affronter leurs semblables. Combien parmi nous n’ont pas d’appréhension en franchissant l’entrée d’un lieu public? Ça vous intéresse qu’on parle de cette angoisse due au manque de confiance en soi !
Entrer tout de go dans un nouvel espace …c’est entrer dans l’inconnu…vous imaginez le courage pour vaincre cette peur de l’inconnu.
On fait des « thérapies » pour dépasser cela !!!
Je suppose que vous avez un jour étiré le cou pour jeter un œil par au-dessus les rideaux d’un établissement avant d’y entrer !…et peut-être même que vous avez regardé par la serrure afin de ne plus être confronté à l’inconnu « brut de décoffrage ».
Histoires vécues illustrant mon propos.
Je pense à une jeune femme qui dans ces cas-là devenait complètement moite avec de la sueur sur le front…elle le savait tellement bien qu’elle laquait abondamment ses cheveux pour éviter de donner l’impression qu’elle sortait de sa douche.
En fait, son problème était très spécifique et néanmoins très courant, la phobie sociale……..Si par malheur ses yeux se posaient en premier lieu sur un personnage quelque peu renfermé et antipathique, l’image de cette tête restait présente dans son esprit et faisait écran…elle n’arrivait plus à voir au-delà…et la sueur reprenait de plus belle.
En essayant de comprendre l’influence de cette image perturbante sur son inconscient…elle a pu mettre des mots et expliquer qu’elle se sentait jugée par cette tête…et cela lui faisait perdre tous ses moyens comme une petite fille devant l’autorité.
Une autre personne à laquelle je fais référence est un homme de 45 ans, super performant dans son travail et même assez autoritaire avec ses enfants, mais dès qu’il doit affronter une foule inconnue…sa phobie sociale lui envahit le corps. Mais ce n’est pas un jugement extérieur qu’il redoute, c’est son propre jugement…il entend une foule de petites phrases assassines qui le critiquent et se moque de lui, le traitant d’incapable et de niais.
Cette litanie dévalorisante accentue son manque de confiance et lui fait perdre tous ses moyens …et plus il essaie de refaire surface, plus il se noie.
Son cœur s’emballe, plus un son ne sort de sa bouche et s’il insiste, il dit un mot à la place d’un autre…plus il essaie de passer inaperçu, plus le stress et l’anxiété s’amplifient… ses gestes deviennent maladroits et inadaptés. Il se tord les pieds, bouscule les objets ou les personnes en bégayant des excuses idiotes.
Que mettons-nous en œuvre pour remédier à cela ?
Dans le cas de la jeune femme, quelle stratégie mentale met-elle en place inconsciemment pour apaiser son angoisse ?
En jetant un œil furtif, son cerveau enregistre une image d’une grande complexité…image qui lui donne des informations sur le plan physique, psychologique, émotionnel, métaphysique…Cette prise de conscience lui permet d’adapter au mieux ses comportements à la situation…et cela va faire naître en elle un début d’apaisement pour vaincre momentanément sa phobie sociale.
Voilà la solution de débrouille qu’a trouvée cette jeune femme, mais il y a des stratégies beaucoup plus efficaces que nous aborderons plus tard , et qui carrément conditionnent notre mental et nous mettent dans un état d’anticipation tel que l’inconnu n’existe plus pour notre cerveau.
Quand à la solution dont aurait besoin le monsieur de 45 ans, elle est d’un tout autre ordre…ce ne sont pas des images négatives qu’il voit… Ce sont des sons négatifs qu’il entend.
Je vous garantis que je vous apporterai ces solutions,
Mais je ne vais pas vous les donner tout de suite, pour vous permettre de vous analyser plus à fond…Car le manque de confiance en soi qui engendre de la peur, a de multiples visages …. définir cela avec des mots est la première chose à faire avant de penser à « comment s’en débarrasser » !
Puisque je souhaite que nous soyons dans le partage sur ce forum , n’hésitez pas à nourrir ce sujet de vos difficultés et vos réussites personnelles…sous le couvert de votre pseudonyme !
René de Lassus disait : il y a autant de façons de respirer des roses, ou d’écouter de la musique , qu’il y a d’humains sur terre .
Et j’ajouterai : il y a autant de façons de se créer des peurs qu’il y a d’humains sur terre ……..
Alors, venez ajouter votre petite pierre à cette réflexion.
J’ai des solutions à vous proposer.
Dans quelque temps, je partagerai cela avec vous.
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Josiane Dinant
3 années ago
Merci, Barbara, pour cette longue et précise analyse . Pour se sentir bien dans sa peau, c’est de s’aimer comme on est, de s’accepter tel qu’on est …et cela tu l’as très bien décrit.
Maintenant pour créer un contact avec quelqu’un, la chose la plus fondamentale est d’abord avoir de l’intérêt pour cette personne …ceci va nous permettre de voir la personne de l’intérieur …alors on n’est pas dans le jugement de valeur…et surtout on n’installe pas un jeu de compétition entre l’autre et soi.
Je suis heureuse de voir que tu continues à te développer en écoutant les textes .
Je suis bien sûr toujours à ta disposition si tu avais besoin de mon aide .
Amitiés Josiane.
Barbara
3 années ago
Lorsque je quitte la maison, après avoir jeté un dernier cup d’oeil dans le miroir, j’ai confiance en moi, je me sens bien. Mon apparence physique me plaît, la tenue que j’ai choisie est adaptée à l’endroit où je me rends. Dans ma tête, je suis également satisfaite de moi-même. Je me trouve plutôt intelligente, parfois drôle, gentille,… Et puis je prends ma voiture, qui elle aussi me plaît. Seulement voilà, plus j’approche du lieu de destination plus je me dis que j’aurais dû passer ma voiture au carwash, que je suis trop habillée ou pas assez, que mes cheveux ont frisés avec l’humidité, que je suis moins patiente que la maman d’à côté, que je suis moins drôle que cette petite femme en face, que je suis plus grosse que celle de l’autre côté de la rue, que jamais je n’aurais dit cette phrase si intéressante que vient de lancer cette superbe blonde, … Et petit à petit je me sens de moins en moins en bien. Ma confiance en moi fond comme neige au soleil. Et j’en finis même par avoir des symptômes physiques. Et là c’est catastrophique car je me dis que tous ces gens autour de moi qui déjà doivent me trouver stupide, moche, nulle comme maman,… vont me voir à nue. Car pour moi la maladie est une faiblesse. Je vais en plus avoir besoin de leur aide. C’est insupportable. Et plus j’y pense, plus ça me rend malade.
Mes moyens de survie? j’en ai essayé quelqu’uns…
Trouver une sortie de secours: Une porte, une excuse, … un moyen de sortir de la situation tout en ne laissant rien paraître. Mais il y a des situations desquelles on ne peut pas sortir si facilement.
S’entourer de personnes que je trouve moins belles, moins intelligentes, moins gentilles, avec un mari laid et gros et des enfants désobéissants…!!!! Le problème est que d’abord ce n’est que mon opinion. Cette femme que je trouve inférieure en tout point à moi et qui peut donc prétendre à devenir mon amie n’est pas du tout du même avis. Elle se trouve très bien et elle est heureuse, épanouie et sans complexe. Elle se fiche pas mal de ce que pense les autres et du coup, et bien, elle vient d’être rayée de la liste de mes amies potentielles! Et de toute façon, si cette femme devait ne pas avoir confiance en elle, alors, cette relation serait complètement inintéressante car aucun échange n’est possible. Comment être amie et partager avec quelqu’un qu’on méprise?
Autre solution, tout simplement devenir la plus belle, la plus intelligente, la plus sympa, la plus chouette de toutes les femmes voire même de tous les êtres vivants! Encore un fois, c’est impossible car « tous les goûts sont dans la nature ». Et si je plaît à certain(e)s je déplairai à d’autres!
Finalement je pense que la solution est probablement de me plaire à moi-même, et même si ce n’est qu’à moi-même.